Publié dans Economie

Transaction - Les paiements via « mobile money » recommandés

Publié le lundi, 23 mars 2020

Dans un pays ou le paiement en liquide occupe la majorité des transactions, il est maintenant temps de tirer profit de la digitalisation. 41 % des Malagasy possèdent actuellement une porte-monnaie électronique, selon la Banque mondiale. Etant donné que la Capitale se trouve dans un période de confinement pendant quinze jours, les secteurs vitaux comme les pharmacies, les stations d’essence, les banques, la compagnie d’eau et d’electricité restent à la disposition de la population. Afin de limiter les interactions avec les autres, le paiement électronique est vivement recommandé. Comme le cas de Banque malgache de l’océan Indien (BMOI), l’institution financière recommande à ses clients de faire usage de son service de banque à distance et encourage l’utilisation des cartes bancaires pour effectuer des paiements, ainsi que les Guichets automatiques de banque pour les retraits d’espèces. On peut en faire de même pour le paiement des factures de la JIRAMA.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le risque d'être infecté par le Covid 12 en touchant des pièces de monnaie, billets de banque ou cartes de crédit est très faible. Toutefois, personne ne peut dire qu’il n’y a aucun risque. « Quand on manipule des argents liquides et effectue une transaction sur le marché, on interagit avec une autre personne. Pourtant, on ignore si la personne qui a utilisé l’argent est contaminée ou non. Il est donc possible de contracter le virus lors de l’échange », explique un docteur. Les autres pays du monde ont quand même pris des mesures drastiques en matière de circulation des billets. En Chine, les billets venant de Wuhan, le foyer de coronavirus, ont été détruits. Aux Etats-Unis, les monnaies fiduciaires en provenance d’Asie sont mises en quarantaine. Quant à la Corée du Sud, le pays a complètement arrêté la circulation des billets pendant deux semaines.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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